Arielle Dombasle, artiste aux multiples facettes, prête son éclat et son raffinement à cette 3ᵉ édition du Festival Opéra Lyric & Co en tant que marraine. Chanteuse, actrice et réalisatrice, elle incarne un lien subtil entre les arts, toujours en quête d’expérimentation et de réinvention. Son univers singulier, nourri de musique, de cinéma et de théâtre, résonne parfaitement avec l’esprit du festival, qui explore les multiples visages du lyrique, du baroque au contemporain. Sa présence apporte une touche de fantaisie à cet événement, où les miroirs du temps se reflètent en musique sous les voûtes de la Sainte-Chapelle.
ECHOS
MIROIRS ET RÉSONANCES
EUROMUSIC ET LA TEMPORALITÉ
LE FUTUR ÉTERNEL
Musique et architecture structurent l’espace et le temps, définissant chaque époque en transgressant ses codes. Elles entretiennent un dialogue constant, partageant une même vision du monde à travers formes et sons. Le baroque se traduit par le mouvement et l’ornementation : les églises jouent avec la lumière et l’accumulation des détails, tandis que la musique baroque s’appuie sur expressivité et virtuosité. De même, la verticalité des cathédrales gothiques résonne avec les polyphonies grégoriennes, et le classicisme trouve son équilibre parfait entre Mozart et l’architecture de Versailles ou du Panthéon. Chaque monument dialogue avec son époque et sa musique. La tour Eiffel incarne une prouesse technique contemporaine de Debussy et Ravel, tandis que Saint-Germain des Prés fait résonner Bach to Saint-Germain. La Sainte-Chapelle, écrin lumineux, accueille les voix et pianistes qui ont façonné le son de Paris.
Euromusic remonte le temps et questionne les filiations : du hip-hop à Monteverdi, “rappeur du XVIIe siècle”, dont Orfeo fut le premier opéra, caché des regards inquisiteurs. La Sainte-Chapelle, au cœur du Palais de la Cité, amplifie cette dimension politique et spirituelle, projetant un écho jusqu’aux Lumières. La musique écrit l’architecture en soulignant son caractère essentiel ou en prolongeant son héritage. Euromusic adopte cette double vision, explorant une temporalité inversée pour révéler résonances et hommages.
En 2025 Euromusic tentera de travailler le temps comme une matière musicale pour établir une harmonie entre nos contemporains et nos plus modernes des siècles passés. Échos des génies, la musique émerveille et sublime le monument, que serait l’art sans les voûtes, les clochers sans les notes ?
Inspirations musicales, Robert Ebguy, écrivain, sociologue, musicien…
Yann Harleaux, producteur
BACH AND THE FUTURE
Une rencontre inédite entre la musique et la danse, un voyage à travers les époques et les styles sous les voûtes majestueuses de la Sainte-Chapelle.
Ce spectacle réunit la danseuse étoile Myriam Ould-Braham et le sujet de l’Opéra de Paris Mickaël Lafon, offrant une interprétation vibrante des œuvres de Bach à Piazzolla. Entre baroque et tango, les corps se font instruments, dialoguant avec les cordes dans une chorégraphie où la rigueur classique embrasse la liberté du mouvement. Pensé comme un miroir entre tradition et modernité, ce spectacle sublime la puissance expressive de la danse et la virtuosité musicale.
La musique de Bach, avec son architecture parfaite, trouve une résonance inédite dans la grâce aérienne des danseurs, tandis que les rythmes envoûtants de Piazzolla insufflent une énergie intense et passionnée. Chaque note, chaque geste, chaque respiration tisse un dialogue entre l’émotion et la technique, entre l’héritage classique et l’audace contemporaine. La présence de Myriam Ould-Braham, incarnation de la délicatesse et de la précision, ainsi que celle de Mickaël Lafon, interprète talentueux à l’élégance affirmée, confère à ce spectacle une dimension unique. Une célébration de la danse et de la musique, où les styles se croisent et s’entrelacent pour offrir un moment suspendu, d’une beauté saisissante.
Dimanche
30 mars
19h30
OUVERTURE
ACTE I
HIP HOP
Lundi 31 mars
19h30
Classiques recomposés – De Vivaldi à Purcell est une relecture audacieuse du répertoire lyrique, un dialogue entre tradition et modernité porté par des artistes d’exception. La voix d’Arielle Dombasle se mêle aux mouvements virtuoses du chorégraphe et danseur Yaman Okur. Ce programme revisite les œuvres classiques, en les réinterprétant à travers une mise en scène où la musique, la voix et la danse s’entrelacent dans un même souffle artistique.
L’esthétique baroque, avec sa richesse ornementale et son expressivité théâtrale, se fond ici dans un univers contemporain où chaque note, chaque geste devient un acte de création. Arielle Dombasle, artiste aux multiples facettes, insuffle une sensibilité unique à ces pages mythiques, tandis que Yaman Okur, danseur issu du hip-hop et du mouvement freestyle, réinvente la gestuelle classique en lui apportant une énergie nouvelle et captivante. L’élégance des cordes du Classik Ensemble souligne ces contrastes, tissant un fil entre les époques et offrant un spectacle où l’émotion et la virtuosité se rejoignent pour une expérience sensorielle inédite.
LE
BEL
CANTO
ACTE II
Samedi 5 avril
20h00
Le Bel Canto est une célébration de l’art vocal à son sommet, où virtuosité et expressivité s’unissent dans un concert d’exception. Sous les voûtes de la Sainte-Chapelle, deux voix éclatantes, la mezzo-soprano Marine Chagnon et la soprano Jeanne Gérard, se rencontrent pour faire revivre les plus beaux airs et duos du répertoire belcantiste, accompagnées au piano par Morgane Fauchois. Rossini, Bellini et Donizetti sont à l’honneur dans ce programme conçu comme un hommage à la finesse du chant orné et à la pureté des lignes mélodiques.
Le Bel Canto, école de l’élégance et du souffle, exige une maîtrise absolue du phrasé et de l’agilité vocale, qualités incarnées par Marine Chagnon et Jeanne Gérard, deux artistes au timbre lumineux et au sens du théâtre affûté. De la légèreté étincelante de Rossini à l’émotion poignante de Bellini, en passant par le lyrisme exalté de Donizetti, chaque page résonne avec une intensité rare, portée par l’accompagnement subtil et raffiné de Morgane Fauchois. Un moment suspendu, où l’art du chant déploie toute sa grâce et sa puissance.
ACTE III
ROMANTISME
Dimanche 6 avril
20h00
Une immersion dans l’univers romantique, où la poésie et la musique s’entrelacent pour donner naissance à une expressivité intime et bouleversante. La soprano Elsa Dreisig, à la sensibilité raffinée, prête sa voix aux Dichterliebe, chef-d'œuvre du lied allemand. Ce cycle de 16 lieder, véritable confession musicale, oscille entre passion et désillusion, suivant les tourments d’un amour idéalisé puis perdu. Chaque pièce explore des nuances infinies d’émotion.
À ses côtés, le violoniste Nikola Nikolov et le pianiste Romain Louveau dialoguent avec lyrisme et virtuosité.
Dans cette musique empreinte de contrastes et de profondeur, le violon chante avec une expressivité bouleversante. Le programme met également à l'honneur Clara Schumann, avec ses Romances pour violon et piano, d’une grande sensibilité, où l’élégance mélodique se mêle à une riche expressivité.
L’histoire musicale et personnelle de Clara et Robert Schumann constitue l’une des plus belles pages du romantisme. Pianiste prodige, Clara fut non seulement l’inspiratrice de Robert, mais aussi son interprète et sa confidente. Leur relation, marquée par une admiration mutuelle et une profonde complicité artistique, a donné naissance à certaines des œuvres les plus intimes et passionnées de la Musique. Ce concert célèbre ainsi toute la richesse du romantisme allemand, où la musique se fait le reflet des passions et des tourments de l’âme, entre extase et mélancolie.
Lundi 7 avril
Redécouvrir l’opéra le plus célèbre du répertoire dans une version épurée mais tout aussi intense.
Marie-Laure Garnier, à la présence magnétique, endosse le rôle de Carmen avec toute la passion et la fougue du personnage. Autour d’elle, une distribution brillante incarne les figures majeures de ce drame enflammé : Kévin Amiel, Don José, tiraillé entre amour et obsession, Livia Louis Joseph Dogué, Micaëla, pure et dévouée et Auguste Truel en Escamillo, charismatique.
Le piano remplace l’orchestre, confié aux mains expertes d’Edward Liddal, qui met en lumière la richesse musicale de Bizet tout en conservant la puissance dramatique de l’œuvre. Pour guider le public à travers cette histoire d’amour et de tragédie, le contre-ténor Fabrice di Falco assume le rôle de narrateur, apportant une dimension nouvelle et captivante au récit.
Ce format intime permet d’aller à l’essence même de Carmen, où les voix et les émotions sont au premier plan, offrant une interprétation poignante du chef-d’œuvre de Bizet.
BIZET : CARTE
BLANCHE
20h00
ENTRACTE : LES NOCES DE FIGARO
Ensemble VOX 21
Evan Loget Raymond
Jeudi 10 avril
20h00
Dans cette version condensée, l’essence même du chef-d’œuvre de Mozart, l’un des opéras les plus brillants du répertoire, où amour, ruse et satire sociale s’entrelacent avec génie, est préservée, mettant en lumière les airs et ensembles les plus emblématiques de cette comédie savoureuse.
Porté par l’Ensemble Vox 21, sous la direction d’Evann Loget-Raymond, et le Classik Ensemble, dirigé par David Braccini, ce concert met en valeur toute la finesse musicale et dramatique des Noces de Figaro. Tour à tour tendre, pétillante et profondément humaine, la partition déploie une galerie de personnages hauts en couleur : le rusé Figaro, la vive Suzanne, le jaloux Comte Almaviva et la sensible Comtesse, dans un jeu d’intrigues où Mozart allie virtuosité musicale et finesse psychologique.
Avec des airs aussi célèbres que Non più andrai, Voi che sapete ou encore Dove sono, cette version épurée offre une approche dynamique et percutante de l’opéra, recentrant l’attention sur la vivacité du texte et l’émotion des mélodies. Un hommage éclatant à l’une des plus grandes réussites de l’opéra buffa, où l’esprit et le génie mozartiens brillent de mille feux.
Acte IV : ROMANTISME
ONCE AGAIN
Vendredi 11 avril
20h
Une traversée musicale où la voix et le piano explorent les nuances de l’art lyrique, du romantisme à la comédie musicale. La voix profonde et expressive d’Axelle Saint-Cirel s’associe au pianiste Jeff Cohen, pour un programme mêlant opéra, mélodie française et standards américains.
Ce récital met en lumière des pages emblématiques et raffinées du répertoire. Gounod et Bizet ouvrent la soirée avec des accents passionnés et envoûtants. Saint-Saëns, Schumann et Rachmaninov invitent ensuite à un voyage poétique et intime, où la voix se fait l’écho des sentiments les plus subtils.
La puissance dramatique d’Offenbach, la délicatesse de Barber et l’élégance intemporelle de Cole Porterviennent compléter ce programme aux multiples facettes.
Révélée au grand public en interprétant La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, Axelle Saint-Cirel affirme ici toute la richesse de son art dans un récital où sa voix chaude et nuancée dialogue avec la finesse du jeu de Jeff Cohen.
Le lyrisme et l’émotion se rejoignent dans un écrin d’exception.
ACADÉMIE DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Dimanche 13 avril
20h00
La poésie et la musique s’entrelacent pour un voyage aux confins du romantisme dans l’intimité du répertoire vocal français. Sous la direction musicale d’un ensemble d’exception, ce programme réunit des jeunes talents issus de l’Académie de l’Opéra national de Paris, accompagnés par le Sextuor de l’Opéra national de Paris et le violon supersoliste Frédéric Laroque.
Les voix portées par la finesse du jeu pianistique, font revivre des œuvres d’une expressivité poignante. Berlioz ouvre la soirée avec Les Nuits d’été, cycle emblématique où la mélodie épouse la profondeur du texte. Fauré, maître du raffinement, est à l’honneur avec La Bonne Chanson, cycle inspiré par les vers de Verlaine, où la lumière et la douceur se mêlent à une mélancolie délicate.
Moment suspendu, le Nocturne de Lekeu ajoute une touche de lyrisme, dans un climat d’une grande sensibilité. Loin du spectaculaire, ce programme met en avant la subtilité de l’expression et la richesse du timbre vocal dans une alchimie parfaite entre les interprètes.
La musique devient confidence, célébrant toute la finesse et l’élégance du romantisme français, portée par les artistes de demain.
ACTE V: LES ORIGINES DE L'OPÉRA
Vendredi 18 avril
20h00
Une rencontre envoûtante entre le sacré et l’opéra. Deux voix d’exception, Karine Deshayes et Fabrice Di Falco, unies dans un programme qui explore les émotions les plus profondes.
Les grands airs de Gluck et Haendel, portés par la passion résonnent en écho à la spiritualité vibrante du Stabat Mater. De l’émotion la plus pure à l’éclat dramatique, chaque pièce témoigne du génie de ces compositeurs, sublimé par une interprétation d’une rare finesse.
En ce Vendredi Saint, le Stabat Mater de Pergolèse, chef-d’œuvre absolu de la musique sacrée, fait entendre la douleur poignante de la Vierge face à la crucifixion, dans une prière d’une expressivité saisissante, oscillant entre douceur et lamentation. La fusion des timbres confère à cette œuvre une intensité rare, entre recueillement et splendeur.
CARTE BLANCHE
VÉNITIENNE
Samedi 19 avril
20h00
Éclat vocal et virtuosité se conjuguent dans un tourbillon baroque d’une rare intensité dans le répertoire du prêtre roux de Venise. Jeanne Mendoche met en lumière la richesse dramatique et la flamboyance des opéras de Vivaldi.
Connus pour leur expressivité saisissante et leurs envolées vocales spectaculaires, les airs d’opéra de Vivaldi révèlent un art du contraste unique : entre fureur et tendresse, bravoure et lyrisme, ils offrent aux interprètes un terrain de jeu fascinant. De l’exubérance d’airs virtuoses à la douleur la plus poignante, Jeanne Mendoche déploie toute la palette expressive et l’agilité technique requises pour ce répertoire.
Avec énergie et précision, ce concert, promet une immersion dans l’univers lyrique de Vivaldi, où la voix et l’orchestre rivalisent d’éclat et d’émotion.
LES
CANTATES
Dimanche 20 avril
20h00
Les Cantates explorent l’intensité spirituelle et la profondeur musicale des chefs-d’œuvre de Jean-Sébastien Bach. Le programme met en lumière la richesse expressive des cantates, véritables joyaux, où la voix et l’instrument dialoguent avec une éloquence rare.
La soprano Aurélie Jarjaye et le basse Olivier Gourdy prêtent leur voix à ces pages d’une profonde intériorité, sublimées par le raffinement et le jeu délicat du clavecin. Entre ferveur et contemplation, ces cantates, à la fois puissantes et lumineuses, révèlent toute la subtilité de l’art vocal et instrumental de Bach, où chaque note devient une prière en musique.
ACADÉMIE
DE
L'OPÉRA
NATIONALDE PARIS
Samedi 26 avril
20h00
Les jeunes talents de l’Académie de l’Opéra national de Paris célèbrent le génie dramatique du plus anglais des compositeurs allemands. Le programme met en lumière la richesse expressive et la virtuosité du répertoire haendélien, où chaque air et chaque duo raconte une histoire de passion, de pouvoir et de destinée.
Réputé pour ses mélodies sublimes et son écriture vocale exigeante, Haendel a marqué l’histoire de l’opéra avec des œuvres telles que Giulio Cesare, Rodelinda, Alcina ou Ariodante. Des airs de bravoure aux lamenti poignants, les artistes de l’Académie déploieront toute leur maîtrise et leur sensibilité pour donner vie à ces pages d’exception et offriront une interprétation, mêlant éclat vocal et raffinement. Dans l’univers lyrique de Haendel, la beauté du chant se conjugue à toujours l’émotion la plus pure.
ACTE VI : ORFEO
Lundi 28 Avril
20h00
Une version épurée mais saisissante pour redécouvrir l’un des tout premiers chefs-d’œuvre de l’histoire de l’opéra. Véritable révolution musicale lors de sa création en 1607, L’Orfeo de Monteverdi fusionne l’émotion du chant et la puissance du récit pour donner naissance à un drame lyrique.
Dans cette version, l’essence de l’œuvre est préservée, mettant en avant les moments les plus marquants du parcours d’Orphée, héros mythologique cherchant à ramener son aimée Eurydice des Enfers. Entre l’exaltation du bonheur, la douleur de la perte et la tragédie du destin, Monteverdi fait dialoguer voix et instruments avec une intensité bouleversante.
Les interprètes donnent vie aux airs les plus poignants de l’opéra, sublimant la beauté des lignes mélodiques et la richesse des harmonies. , La voix et la musique se fondent en une expression pure du sentiment humain au cœur du premier opéra de l’Histoire.
Éclat vocal et virtuosité se conjuguent dans un tourbillon baroque d’une rare intensité dans le répertoire du prêtre roux de Venise. Jeanne Mendoche met en lumière la richesse dramatique et la flamboyance des opéras de Vivaldi.Avec énergie et précision, ce concert, promet une immersion dans l’univers lyrique de Vivaldi, où la voix et l’orchestre rivalisent d’éclat et d’émotion.
CLÔTURE DU
FESTIVAL
Jeudi 1er mai
17h30
Le festival s’achève en beauté avec un concert qui traverse les siècles pour faire dialoguer les époques et les styles. De Monteverdi à L’Hymne à l’Amour, la soprano Fabienne nous entraîne dans un univers musical où l’opéra, la mélodie et la chanson se rejoignent en un même souffle.
Des premières émotions du baroque, avec la puissance expressive de Monteverdi, à l’intensité du lyrisme romantique, en passant par la poésie de la chanson française, ce programme célèbre la capacité de la musique à transcender les époques et à toucher les cœurs.
Avec sa voix lumineuse et son interprétation habitée, Fabienne Conrad tisse un fil invisible entre les œuvres, révélant toute la modernité des classiques et la profondeur intemporelle des mélodies populaires. Une clôture vibrante et audacieuse, à l’image de ce festival, où le passé et le présent s’entrelacent pour une ultime soirée d’émotions.
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